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Un sommet de pays arabes et musulmans pour soutenir le Qatar après l'attaque d'Israël
information fournie par Reuters 14/09/2025 à 14:55

par Jana Choukeir et Andrew Mills

Des dirigeants arabes et musulmans qui doivent se réunir lundi à Doha devraient apporter leur soutien au Qatar à la suite de l'attaque israélienne de la semaine dernière visant des dirigeants du Hamas dans l'État du Golfe.

L'attaque, qui selon le Hamas a tué cinq de ses membres mais pas ses dirigeants, a incité les États arabes du Golfe, alliés des États-Unis, à resserrer les rangs, renforçant les tensions entre les Émirats arabes unis et Israël. Les Émirats et Israël ont normalisé leurs relations en 2020.

Convoqué dans l'urgence, le sommet réunit des membres de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique.

Il a débuté par une réunion des ministres des affaires étrangères dimanche pour discuter d'un projet de résolution.

Ce rassemblement est un message indiquant que "le Qatar n'est pas seul ... et que les États arabes et islamiques le soutiennent", a déclaré le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, au journal Asharq al-Awsat.

NETANYAHU MAINTIENT LA PRESSION

Réagissant à la condamnation internationale de l'attaque du 9 septembre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a maintenu la pression sur le Qatar quant à la présence de dirigeants du Hamas sur son territoire, avertissant Doha mercredi d'expulser les responsables du Hamas ou de les "traduire en justice, car si vous ne le faites pas, nous le ferons".

Le Qatar, médiateur clé dans les efforts visant à mettre fin à la guerre de Gaza qui dure depuis près de deux ans, a accusé Israël de saboter les chances de paix et Benjamin Netanyahu de pratiquer un "terrorisme d'État".

Un membre des forces de sécurité intérieure du Qatar figure parmi les personnes tuées.

Le président américain Donald Trump a fait part de son mécontentement à l'égard de l'attaque israélienne, affirmant qu'elle ne faisait pas avancer les objectifs israéliens ou américains, et qualifiant le Qatar d'allié proche travaillant dur pour négocier la paix.

Il a également déclaré que l'élimination du Hamas était "un objectif louable". Après l'attaque, il a déclaré à l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, qu'"une telle chose ne se reproduira pas sur leur sol".

Samedi, Benjamin Netanyahu a déclaré que le fait de se débarrasser des dirigeants du Hamas vivant au Qatar lèverait le principal obstacle à la libération des otages encore détenus par le groupe à Gaza et mettrait fin à la guerre qui a débuté avec les attaques du groupe islamiste palestinien le 7 octobre 2023.

Les Émirats arabes unis, alliés des États-Unis et premier État arabe à avoir normalisé ses relations avec Israël dans le cadre des accords d'Abraham, ont convoqué vendredi l'ambassadeur adjoint d'Israël à la suite de l'attaque et des remarques ultérieures de Benjamin Netanyahu, qu'ils ont qualifiées d'hostiles.

Les Émirats arabes unis ont qualifié la stabilité du Qatar de "partie inséparable de la sécurité et de la stabilité des États du Conseil de coopération du Golfe", dont fait partie l'Arabie saoudite.

La campagne israélienne à Gaza a tué plus de 64.000 personnes selon les autorités locales. Israël a lancé sa campagne après l'attaque du 7 octobre, qui a fait 1.200 morts et 251 otages capturés, selon les chiffres israéliens.

Le Hamas détient toujours 48 otages et le Qatar a été l'un des médiateurs, avec les États-Unis, pour tenter d'obtenir un accord de cessez-le-feu qui inclurait la libération des captifs.

(Reportage Jana Choukeir et Andrew Mills, version française Florence Loève )

8 commentaires

  • 15 septembre 13:35

    Ce qui fait vivre les pays c’est l’achat de dette qui rapportent de l’argent garanti


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